Quelques lieux et monuments de la commune 

Statue Menhir de Combeynard

Statue-menhir de Combeynard

Servait de ponceau sur un ruisseau.

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    Menhir de la Croix de la Barraque de Muratel

    Menhir de la Croix de la Barraque de Muratel

    Déplacé dans la cour de la mairie de Barre dans les années 1980

      Menhir du Plo de la Matte

      Dit aussi Menhir de Fabet ou Menhir de Las Roques.

      Coordonnées GPS

        Plan d’eau du Dévès

        Petit plan d’eau (0,24 hectare) pour la pêche à la ligne.

        La baignade est interdite dans le lac.

        Coordonnées GPS

         

          Randonnée

          Le Mont Barre

          Difficulté : facile
          Durée : 2h
          Distance : 7,1 km

          Feuilleter

          Quelques vues du sentier de randonnée de Mont Barre

          A voir à proximité

           

          Saint-Méen, l’eau miraculeuse

          Situé dans le Sud-Aveyron, dans la commune de Peux-et-Couffouleux, à 10 minutes de Barre, Saint-Méen est tellement proche de Barre que les Barrols se sentent plus que d’autres concernés. M. Aguiè, instituteur de Barre avant la Guerre, avait compris l’importance de l’événement et avait décidé de conduire les enfants de l’école de Barre à Saint-Méen.

          Que s’est-il passé à Saint-Méen vers l’an 600 ?

          Le saint homme breton aurait entrepris vers la fin de sa vie un pèlerinage à Rome et son périple l’a conduit en ce lieu. Selon la légende, il aurait frappé à la porte d’une maison du hameau qui portera son nom. Une faible voix lui répond. Il entre et aperçoit sur leur couche des corps de gens pleurant car ils souffrent de la lèpre et de la peste.

          Saint Méen soigne les plaies et invoque le Seigneur pour leur donner l’espoir. Il frappe le sol de son bâton de pèlerin, comme il l’avait déjà fait en Bretagne et il fait sourdre une source et, avec l’eau limpide, il lave le corps des pestiférés en leur conseillant de boire chaque jour de cette eau. Ils lui obéissent et peu à peu, ils guérissent de leur mal qui paraissait incurable.

          Depuis quinze siècles, la pureté de cette source fait toujours merveille et on ne peut se rendre à Saint-Méen sans trouver quelqu’un en train de puiser de l’eau et certains arrivent même avec de tels récipients que l’on pense qu’ils vont faire des réserves pour des mois !

          Cette eau est réputée avoir des vertus curatives de la peau et des visages d’enfants ont été guéris. On dit aussi que des troupeaux ont été délivrés d’une épidémie désastreuse.

          La chapelle a été construite en 1919, sur les ruines d’un lieu saint construit là avant l’an 1000 grâce aux dons des pestiférés guéris par la source miraculeuse. Un hôpital avait même été construit comme en témoigne la dénomination d’ort dé l’Hospital donné à une terre sur les vieux cadastres. Cette église fut démolie pendant la Révolution.

          C’est le 24 juin 1887, que l’évêque de Rodez a commencé à célébrer la messe en plein air en attendant la construction de l’actuel édifice. Un magnifique autel en marbre blanc et rouge en orne le chœur, tandis que la statue de saint Méen rappelle qu’il a été le premier pèlerin de ce lieu.

          Quant à la relique du saint breton, elle se trouve là grâce à l’intervention en 1903 de Mgr Gély, évêque de Mende, qui a obtenu de l’archevêché de Rennes qu’une parcelle soit délicatement prélevée sur le crâne de saint Méen. Grâce à cet évêque, enfant du pays, les pèlerins peuvent venir, chaque année, vénérer une relique authentique du saint breton.